Nettoyage au plasma dans l’industrie du câble — Tantec se distingue par sa rapidité et sa fiabilité
Qu’il s’agisse de robotique, d’industrie automobile ou d’alimentation des éoliennes : des milliards de câbles et de fils alimentent en énergie et en informations les personnes et les machines du monde entier.
Ils forment une infrastructure mondiale, comme autant de veines traversées par d’énormes flux de données, qui alimentent un monde numérisé.
Qualité et innovation sont donc d’autant plus essentielles dans le domaine de la connectique moderne, une industrie qui attache de plus en plus d’importance aux procédés corona de haute qualité.
« Si l’impression sur les câbles et les fils est de qualité médiocre ou inexistante, cela peut entraîner des pertes financières importantes. Tantec propose des prétraitements au corona à la fiabilité inégalée ».
HELUKABEL, une entreprise familiale au succès international, qui emploie 1 700 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 600 millions d’euros, ne jure que par des standards de production du plus haut niveau.
Ce champion discret, dont le siège social se trouve à Hemmingen près de Stuttgart et qui possède 58 sites de production et de vente dans 37 pays, est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de câbles, de fils et de composants.
Le catalogue d’HELUKABEL comprend non seulement une grande sélection de produits standard, mais aussi des solutions personnalisées pour de nombreuses industries. « La fiabilité est notre principal atout », déclare Ömer Durak, responsable de la fabrication de câbles, en résumant le secret de la réussite de l’entreprise.
L’un des domaines d’expertise d’HELUKABEL est la fabrication de câbles de 50 cm de large, équipés de caméras, d’appareils de mesure et de buses (un dispositif de haute technologie pour les réseaux d’égouts municipaux).
Sur le plan technologique, ces câbles sont considérés comme la « discipline suprême », explique un ingénieur diplômé, car des commandes, au liquide de nettoyage, en passant par de l’air comprimé, tout est compris dans un seul et même câble. Un deuxième défi se pose : l’isolation d’un élastomère spécial avec une mauvaise imprimabilité.
Le marquage des fils avec des chiffres ou des lettres est une source potentielle d’erreurs et est donc considéré comme un point très risqué. M. Durak explique : « Si l’impression sur les fils est de mauvaise qualité ou inexistante, cela peut entraîner d’importantes pertes financières. » Pour éviter de tels scénarios catastrophe en cours de production, Tantec propose des prétraitements au corona dont la fiabilité reste inégalée.
« Le système modulaire CableTEC de Tantec nous garantit une chaîne de production sans faille, efficace et sûre. »
En raison de la faible énergie de surface de la plupart des isolants, l’encre et les revêtements n’y adhèrent généralement pas, ce qui rend le traitement de surface au corona indispensable dans l’industrie du câble.
Avec ce traitement, les résidus organiques et les contaminants sont éliminés grâce à une décharge à haute tension. L’énergie de surface est également augmentée, de façon à ce que l’encre puisse tenir sur le plastique.
Pourquoi HELUKABEL a-t-elle choisi les appareils de traitement au corona de chez Tantec ? Spécialement parce que les produits durables et de haute qualité de Tantec sont inégalés. M. Durak explique : « Nous promettons à nos clients que nous garantissons les capacités chimiques, thermiques, électriques et mécaniques de nos câbles et de nos fils. » Mais cet engagement, selon lui, dépend aussi de la fiabilité du procédé au corona. « Le système modulaire CableTEC nous garantit une chaîne de production sans faille, efficace et sûre. » Dans leur décision d’opter pour une solution au corona de chez Tantec, quatre critères ont été cruciaux pour HELUKABEL :
Qualité et innovation
Alexander Kraus, du département d’ingénierie des processus, explique que les électrodes de traitements au corona de Tantec sont faites dans un alliage céramique spécial, qui dure beaucoup plus longtemps que les autres modèles sur le marché.
Suite à quelques expériences négatives avec des produits moins sophistiqués qui se sont fissurés après une courte période, les ingénieurs d’HELUKABEL étaient dans un premier temps sceptiques.
Mais, selon M. Kraus, tous ont été agréablement surpris par le résultat : « En effet, le matériau de Tantec ne présente pas de fissures capillaires et nécessite pratiquement aucun entretien. Les électrodes en céramique ne doivent que rarement être remplacées, ce qui est également important pour nous en termes de durabilité. »
Flexibilité et capacité
Le technicien Matthias Sitzmann explique que les autres fournisseurs de traitements au corona n’étaient pas en mesure de s’adapter au système à haute vitesse d’HELUKABEL. Le défi était le suivant : plus les câbles sont transportés rapidement, plus la charge mécanique dans le traitement ultérieur sera élevée.
Lorsqu’ils sont en contact avec les œillets et les poulies dans les câbleuses et les machines à tresser, l’humidité, les températures et l’abrasion deviennent des facteurs de risque. Les appareils de traitement au corona de Tantec ont prouvé leur fiabilité à des débits aussi bien faibles qu’élevés, dans tout type de lignes de production. Matthias Sitzmann déclare :
« Grâce à Tantec, l’impression résiste même à une vitesse d’extrusion de 1 000 mètres par minute. »
Réduire la vitesse n’est pas une option, explique-t-il. Cela permettrait de réduire l’abrasion, mais « les prix des fils ne seraient alors plus compétitifs. »
Sécurité et stabilité
Sitzmann ajoute que les produits Tantec se distinguent également par leur haut niveau de sécurité. Cela affecte, entre autres, la production des plus gros câbles d’HELUKABEL, qui comprennent jusqu’à 105 fils d’alimentation et de commande, des câbles de données et de fibre optique qui sont installés dans les éoliennes.
Comme une tension électrique importante est exercée sur les pièces lors du traitement de surface des plastiques par effet corona, une distance minimale doit être respectée avec les autres appareils de l’usine. De ce point de vue, Tantec marque des points grâce à des appareils comparativement plus petits et moins encombrants, car les conceptions plus volumineuses des autres produits sur le marché entraînent plus souvent des courts-circuits, explique le technicien.
De plus, les appareils de traitement au corona peuvent avoir tendance à bouger pendant l’extrusion, à cause des sections plus épaisses. Le système CableTEC présente ici un avantage, car les grosses machines comportent des risques plus importants que les petites.
Service, réparation et rentabilité
Pour HELUKABEL, le facteur le plus important dans leur décision pour un processus corona a été le service, qui, selon Ömer Durak, a déjà résisté à l’épreuve pendant la phase de devis : « Nous recherchions une protection spéciale contre les collisions, qui n’était pas encore disponible, ni chez Tantec. » Mais l’entreprise danoise a tout mis en œuvre pour trouver une solution en concertation. « Dès le début, Tantec nous a montré qu’il n’y avait pas de problème, qu’ils pouvaient le faire, et à la fin, ils ont effectivement réussi à mettre cela en pratique. Nous attendons toujours les devis des autres concurrents ! »
« Grâce aux processus au corona de Tantec, HELUKABEL n’a pas à subir de dépenses ultérieures, qui surviennent toujours lorsqu’on fait des économies sur la qualité. »
Tantec a de bons retours d’expérience en ce qui concerne son service d’assistance : chaque fois que des questions au sujet de la technologie ou des opérations sont soulevées, des experts sont prêts à donner des conseils immédiats.
Les problèmes techniques peuvent donc être réglés par un simple appel téléphonique et les difficultés de manipulation peuvent être résolues sur place.
Si les appareils devaient être renvoyés au fabricant, cela serait un « obstacle insurmontable » à toute collaboration, explique M. Durak.
Dans ce cas, les coûts de réparation ne pèsent pas aussi lourd que les possibles arrêts de production. « Le plus important est d’éviter les arrêts », car par rapport aux grandes installations centrales valant des millions d’euros, les appareils de traitement au corona ne représentent qu’une faible proportion du coût. « Ce qui doit en aucun cas se produire, c’est que la petite machine provoque un arrêt de la grande ! »
Pour éviter au maximum ce cas de figure, HELUKABEL a décidé de commander des appareils de traitement au corona de chez Tantec. « Ils sont un peu plus chers que les autres fournisseurs », résume M. Durak, « mais grâce à un traitement au corona de haute qualité et fiable, HELUKABEL n’a pas à subir de dépenses ultérieures, qui surviennent toujours lorsqu’on fait des économies sur la qualité. »